La Maison des étudiants canadiens a récemment accueilli l’Observatoire des droits humains à l’ONU pour une rencontre qui a réuni chercheurs, artistes et étudiants autour d’une réflexion commune : comment le dialogue entre disciplines et cultures peut nourrir une compréhension renouvelée des droits humains.
Durant cette journée, les participants ont exploré les intersections entre création artistique, cadre juridique et voix autochtones. Ce croisement des perspectives a permis d’aborder les droits humains sous un angle vivant et incarné, où l’analyse intellectuelle rencontre l’expérience sensible et le récit.
France Mainville, directrice de la MEC, a ouvert la rencontre en rappelant l’importance fondamentale de la curiosité et de l’ouverture : apprendre des autres, se confronter à de nouvelles réalités et s’autoriser à sortir de son cadre habituel. À la MEC, cette démarche est au cœur de notre mission : offrir un espace où les étudiants peuvent enrichir leur pensée, développer leur leadership et imaginer des projets qui trouvent un écho bien au-delà de nos murs.
Les échanges ont couvert plusieurs thèmes majeurs : la place de la parole dans nos systèmes constitutionnels, la manière dont le droit international influence le droit national, le rôle des arts dans notre compréhension de la justice, ainsi que les contributions essentielles des peuples autochtones à la réflexion contemporaine sur la citoyenneté et l’identité.
Ce moment de partage, nourri par l’intelligence collective et l’écoute mutuelle, illustre parfaitement ce que la MEC souhaite encourager : des rencontres qui transforment, qui éclairent et qui donnent envie d’agir.